Présentation

Patrimoine

La chapelle Belle-Croix        
 
Après les guerres de religion et la réforme luthérienne, un renouveau religieux se produit en France. On vit des ermites se retirer du monde ou encore de nombreuses chapelle s'édifier en l'honneur de la Vierge Marie.

C'est ainsi qu'en 1584, à environ 100 m de l'église, dans un angle formé par la ruelle Martin et le chemin de grande communication conduisant à Bulgnéville, fut construite la chapelle Belle-Croix.
 
 
C'est plutôt un calvaire avec, en arrière, une petite galerie couverte, de forme arrondie et munie de bancs rustiques, où, les dimanches de beau temps, après les vêpres, venaient bavarder les dames.

Sur la plate-forme de la croix en pierre se trouvaient quatre statuettes représentant quatre saints notamment, Saint Roch.
En 1873, pour pallier l'érosion des intempéries, le maire Désiré Froment et le curé Gauthier en firent sculpter de nouvelles par un artiste de Neufchâteau M. François. Mais en 1912, des vandales les détruisirent et on ne fit reproduire que deux  personnages sans caractère.

De même, l'antique statue de la Vierge placée dans la niche fermée par une grille en fer forgé a disparu.
La tradition veut que l'édification de cette chapelle soit due à une fille d'un des seigneurs de Mandres, les De L'Espine, infirme et très pieuse.

Aujourd'hui les visites sont beaucoup plus rares. Seuls quelques promeneurs prennent encore le temps de s'y arrêter et de lire une citation de Monseigneur Rodhain, curé de Mandres de 1929 à 1934.

la chapelle belle croix.pdf
 
La chapelle et ses quatre statuettes à l'origine
 
 
La chapelle aujourd'hui
 

 
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